Ces anciennes maisons ouvrières, très prisées par la population bordelaise de nos jours, ont une histoire fascinante. Au XVe, elles étaient conçues pour que les artisans et les commerçants y travaillent et y vivent. C’est au XVIII que les bordelais les ont transformées en logements de ville.
L’architecture
Les échoppes bordelaises se distinguent par leurs façades en pierre calcaire blonde de Frontenac ou de Bourg et leurs murs bas. Souvent sans étage, elles s’étendent en profondeur. Autrefois, ces maisons offraient un lieu de vie pour les familles de commerçants. Le jardin, souvent un potager, fournissait les besoins alimentaires. La rue elle-même était une extension de l’échoppe, un espace de jeu pour les enfants et de rencontres pour les passants.
Échoppes simples et doubles
Les échoppes simples, modestes et généralement plus courtes, comprennent une chambre côté rue, une pièce noire centrale appelée alcôve et une salle commune côté jardin. Elles étaient conçues pour les ouvriers. Les échoppes doubles étaient habitées par des familles aisées voire bourgeoises. Elle sont plus spacieuses, avec une façade plus large ornée de motifs sculptés. Plus spacieuses elles sont considérées comme plus confortables.
Un héritage bordelais
Au XIX, Bordeaux connaît un essor économique important et l’expansion de la population a engendré de nouveaux quartiers bordés d’échoppes. Dabord situé dans les quartier de Saint Augustin, Cauderan et Nansouty elles sont ensuire construites à Bègles Talence et Le Bouscat.
Aujourd’hui, ces échoppes continuent d’incarner l’âme de Bordeaux, mélangeant habilement histoire et modernité.
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